A propos du blog de l’AEHR

Sarah Osman
10 octobre 2024

L’Association pour l’Etude de l’Histoire Régionale (AEHR), regroupement d’historiens professionnels comptant près de quarante scientifiques actifs dans les milieux institutionnels, associatifs, académiques ou œuvrant à leur compte, a créé il y a peu de temps des blogs au travers desquels ses membres s’exprimeront ponctuellement sur des sujets de leur choix. Une innovation destinée à mettre en lumière cette association méconnue de la plupart, mais qui entend également venir pallier – dans la mesure de ses moyens bien évidemment – la disparition des blogs que des grands médias comme l’Hebdo, la Tribune de Genève ou le Temps proposaient il y a encore quelques années.

Une idée ambitieuse donc qui, c’est à espérer, trouvera son public et pourra s’inscrire dans le temps en initiant des débats citoyens sur des sujets qui confineront sans doute pour certains d’entre eux à une érudition devenue trop rare, et qui, pour d’autres, évoqueront des questions d’actualité en esquissant leurs contextes historiques. 

C’est là l’un des buts que l’AEHR poursuit depuis sa fondation en 1989, soit développer la connaissance de l’histoire régionale afin de mieux la comprendre et apporter au public les outils nécessaires pour se l’approprier.

C’est dans cette perspective que l’AEHR a publié des ouvrages comme « Genève 1816 : une idée, un canton », édité en 2016, ou le livre paru en 2012 pour le 300e anniversaire de la naissance de Jean-Jacques Rousseau. 

Ne cherchant pas les polémiques, tout en ne les craignant pas pour autant, les auteurs des articles proposés sur ces blogs aborderont ainsi des thématiques en fonction de leurs intérêts ou de leurs préoccupations en toute indépendance, et choisiront s’ils souhaitent répondre aux réactions des lecteurs.

Ces derniers auront en effet la possibilité de s’exprimer à l’égard des textes de nos blogueurs en respectant toutefois les règles usuelles de la politesse et de la courtoisie. 

Nous espérons ainsi susciter intérêt, curiosité et étonnement sur ce passé parfois tant décrié, souvent trop ignoré, mais tellement précieux que nous ne saurions nous en passer.

Pour le comité,
Christophe Vuilleumier – Président de l’AEHR

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